NOUVEL ABUM « THE MUSIC OF DUKE ELLINGTON » – 25 FEVRIER 2022
Après un disque consacré en 2016 à Gershwin, Jean-Marc Foltz et Stéphan Oliva fêtent aujourd’hui le vingtième anniversaire de leur duo en peignant le portrait d’une autre figure éminente qui leur est chère : Duke Ellington.
Par une suite de morceaux choisis, les deux complices évoquent l’univers de ce compositeur et orchestrateur de génie, dont la palette de couleurs se reflète ici avec tendresse dans l’expression des timbres de la clarinette et du piano.
Faisant référence, tour à tour, à la poésie des plus introspectives de ses compositions, aux lignes de forces contrapuntiques qui font la superbe de ses arrangements, à son goût de la suite et du medley, aux personnalités emblématiques qui ont fait l’âme de son orchestre ou encore au cinéma qui projeta Ellington entre 1929 et 1972 régulièrement du devant de la scène à l’écran, cet ouvrage kaléïdoscopique fait ressurgir le souffle d’une page incontournable de l’histoire du jazz.
Avec, en guise de livret, un somptueux documentaire de photographies inédites de Duke Ellington accompagné d’un texte original de Gilles Tordjman pour compléter cet hommage.
Ce nouveau disque de Jean-Marc Foltz et Stéphan Oliva invite à l’intime, s’écoute comme on feuillette un album de photos de famille et convie l’auditeur à goûter cette humeur Ellingtonienne si particulière… ce mood Indigo.
REPERTOIRE « GERSHWIN »
Album GRESHWIN (2016) – George Gershwin revisité par un formidable duo clarinette/piano, Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva ! Une grande musique de nuit, attentive au souffle et au silence.
Non, décidément, enregistrer un hommage à George Gershwin ne se résume pas au choix de quelques standards célèbres revus comme à la parade. Il y faut une compréhension intime de la richesse harmonique, une conscience de l’histoire et ce savoir spécial qui consiste à éviter tous les clichés jazzistiques tout en s’inscrivant dans une tradition. Trois qualités distinctives que cultivent, depuis déjà plus d’une décennie, le clarinettiste Jean-Marc Foltz et le pianiste Stéphan Oliva. Ils avaient auparavant fréquenté l’ombre intimidante de Giacinto Scelsi, l’un des plus passionnants créateurs de musique contemporaine (Soffio di Scelsi, 2007), relu le mythe de Pandore (Pandore, 2008) et revisité en voyageurs engagés le grand répertoire classique pour clarinette et piano (Visions fugitives, 2011).
Ce disque prolonge donc un dialogue déjà ancien, engagé sous les auspices d’une écoute mutuelle sidérante de concentration, où le silence jouerait le rôle d’arbitre des élégances. La musique qui s’esquisse ici semble naître du silence pour mieux faire voir et entendre ce que c’est que le souffle. Avec ses harmonies d’outre-bleu, son mélisme ample et savant, mais aussi son charme sensuel, le répertoire de George Gershwin constitue un véhicule rêvé et la fidélité désobéissante que Foltz et Oliva cultivent vis-à-vis de lui prouve qu’elle est tout simplement juste.
Cet art du silence éloquent, de la révérence sans déférence, rappelle souvent l’étrange duo de Chet Baker et Paul Bley sur l’époustouflant Diane, de 1985, mais aussi les ombres familières de Lennie Tristano, de Jimmy Giuffre, voire l’écho de la rencontre historique entre Duke Ellington et John Coltrane.
Un Gershwin mystérieux, bleu et profond comme la nuit. Texte par GILLES TORDJMAN
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