Installé à Nantes où il co-dirige le label Yolk Records, Sébastien Boisseau est devenu en peu de temps un contrebassiste de référence en Europe.
Développant un jeu puissant et élégant, ses références sont ancrées dans le jazz quelque part entre Jean-François Jenny-Clark, Marc Johnson et Scott Lafaro.
Il compose pour ses projets WOOD et UNIT et participe à de nombreux projets européens. Fidèle aux partenaires de la première heure (Alban Darche, Denis Badault, Matthieu Donarier, Jean-Louis Pommier…), il a collaboré et se produit avec de nombreuses figures du jazz: Daniel Humair, Joachim Kühn, Louis Sclavis, Charlie Mariano, Marc Ducret, Martial Solal, Misha Mengelberg, John Hollenbeck, Pat Metheny, Michel Portal, Gábor Gadó, Eric Watson, Stéphan Oliva, Hans Lüdemann, Samuel Blaser, Piotr Wojstasik, John Tchicai, Mikko Innanen, Kenny Werner, Simon Goubert, Pierre Dørge…
Sa rencontre avec Jean-Yves Evrard l’emmène vers d’autres approches d’une musique instantanée comme les performances (« il n’y a pas de fraise en hiver »), la chanson (Daniel Hélin), le théâtre où il joue à ses côtés dans la pièce de l’auteur flamand Arne Sierens « De Pijnders ».
En 2011, il compose une musique pour le film muet de Teinosuke Kinugasa « Une page folle » (1926) qu’il interprète au « festival de l’histoire de l’art » de Fontainebleau. Avec Louis Sclavis et Jean-Paul Delore, ils créent « Langues et Lueurs » un récital sur des textes d’auteurs francophone (Michaux, Sony Labou Tansi, Dieudonné Niangona, Charles Beaudelaire…).
Sébastien Boisseau travaille actuellement à la sortie du premier album de WOOD avec Matthieu Donarier. Il propose également des programmes courts en duo sous forme de « salons de musique » où l’hôte invite ses amis ses voisins à découvrir la pratique de l’improvisation en hyper-proximité.
« Sébastien Boisseau est aujourd’hui l’un des contrebassistes français les plus remarqués et dont la réputation est grande, tel un nouveau Jean-François Jenny Clark ! » – L’Europa Jazz du Mans
« …l’un des musiciens les plus demandés de la scène européenne » Ludovic Florin